Rendez-vous au Japon, le pays des samouraïs et des sushis

Le Japon est un pays insulaire de l’Asie de l’Est, situé entre l’océan Pacifique et la mer du Japon, à l’est de la Chine, de la Corée et de la Russie, et au nord de Taïwan. Depuis 1945, c’est un archipel composé de 6852 îles de plus de 100 m2 dont les 4 plus grandes sont Hokkaidō, Honshū, Shikoku, et Kyūshū représentant à elles seules 95 % de la superficie terrestre du pays.

Sa culture et les sites culturels importants

La culture japonaise tire beaucoup d’influences de la culture chinoise et de celle coréenne avant de connaître une longue période d’isolement par rapport au monde extérieur (sakoku) sous le shogunat Tokugawa jusqu’à l’arrivée des « bateaux noirs » et de l’ère Meiji. Ceci aura pour résultat une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l’écho résonne encore dans le Japon contemporain. La compréhension de la langue japonaise est très importante pour comprendre la culture de l’archipel. Le Japon traditionnel et le Japon moderne reposent tous les deux sur la langue écrite et le langage parlé. Le japonais est connu pour être très proche du dialecte des îles Ryūkyū, formant alors la famille des langues japoniques dont la classification reste pourtant controversée. La théorie la plus répandue est que celles-ci ne viennent d’aucune famille linguistique. Cependant, d’autres théories controversées les ont rattachées à des langues éteintes de Mandchourie, de la péninsule coréenne jusqu’à la super famille des langues ouralo-altaïques (finnois, estonien, coréen), ou des langues austronésiennes du Pacifique Sud. Mais en tout cas, la langue japonaise s’est aussi beaucoup inspirée du mandarin dont elle tire certains vocabulaires et le système d’écriture japonais lui-même a été développé sous l’influence des moines bouddhistes chinois à partir du IVé siècle.

Puisque les religions cohabitent en harmonie au Japon, il existe deux grands types de monuments religieux au Japon, des monuments qu’il faut absolument visiter : les temples bouddhistes et les sanctuaires shintos. Alors que les temples vénèrent le bouddhisme, la religion shintoïste polythéiste implique que chaque sanctuaire soit généralement dédié à une seule divinité (appelée « kami »). Beaucoup de ces bâtiments ne sont certes plus d’origine, détruits par les guerres ou encore les incendies, et sont surtout des reconstitutions, mais la splendeur y est encore et beaucoup sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La plupart des plus beaux et grands temples à l’architecture si particulière que les amateurs de cultures asiatiques reconnaitront surement se trouvent à Kyoto, l’ancienne capitale magique. Les trois incontournables sont le Kinkaku-ji, le Ginkaku-ji et le Daigo-ji, le suffixe « -ji » étant vraiment un suffixe spécial pour les temples.

L’histoire de la cuisine japonaise et les bons plans

De par la nature même de l’archipel japonais, composé de nombreuses îles et s’étendant sur plus de 3 500 kilomètres, la cuisine japonaise est avant tout une cuisine qui se diversifie à chaque région, où certains principes majeurs sont les mêmes, mais les plats varient selon les goûts et les ingrédients locaux à disposition. De ce fait, chaque région possède sa spécialité et son savoir-faire. Mais au fil des années, les différentes influences venant de l’extérieur et les nouveaux ingrédients qui arrivent sur le marché ont fait que la cuisine japonaise a considérablement évolué. Elle a, selon l’histoire, connu deux ères différentes : la cuisine traditionnelle appelée en japonais nihon ryōri précédant l’ère Meiji et celle de la cuisine yōshoku répandue au Japon qui tire ses origines de l’importation et de l’adaptation de plats occidentaux à la suite de l’abrogation de l’isolation du Japon au monde par l’empereur Meiji. Les ingrédients essentiels sont surtout le poisson, le riz ou les nouilles, les légumes et les algues, généralement assaisonnés avec des condiments locaux. Les recettes importées qui ont été adaptées et sont ensuite devenues des classiques sont les fameuses fritures tenpura, le katsudon, le riz au curry ou les rāmen. Il existe également des boissons (thé et alcool de riz) et des pâtisseries typiquement japonaises et s’il y a une chose que les chefs japonais maitrisent, c’est l’art de la coupe avec de nombreux ustensiles spécifiques notamment des couteaux.

Pour le cas des étapes culinaires à ne pas manquer, sushis et sashimis sont les classiques indémodables. Présents un peu partout, les chefs japonais ont été formés des années et des années pour offrir les meilleurs plats de sushis du monde. Tokyo regorge de spécialistes en la matière. Mais il va quand même falloir payer le prix, car certains établissements les plus reconnus sont assez chers. En outre, il existe un type de cuisine qui s’appelle la cuisine kaiseki qui vient de l’époque de la cérémonie du thé. Des petits mets fins de saison étaient alors servis en accompagnement. Actuellement, c’est la perle de la gastronomie japonaise composée de plusieurs services, une succession de bouchées délicieuses aux saveurs uniques et savoureuses, remplies de couleurs et une harmonie inégalable dans le goût. Chaque détail est soigné. Les plats ne sont jamais les mêmes et tout est fait dans l’art de la cuisine japonaise traditionnelle. Enfin, parmi les plats à gouter absolument, il y a les nouilles japonaises : les rāmen. Plat pas très onéreux, mais tellement délicieux, le bouillon agrémenté par le très populaire miso, cette soupe de nouilles se mange tout aussi bien avec de la viande ou du poisson et la tradition japonaise veut que lorsque la personne la mange, il doit aspirer bien fort pour montrer la satisfaction en la mangeant. Il s’agit d’une drôle de tradition qui passerait pour de l’impolitesse en Occident, mais à n’absolument pas oublier au Japon.

Le Japon est un pays dont l’histoire et la religion ont laissé des patrimoines visibles et absolument magnifiques comme les temples qui peuvent aujourd’hui être visités. Mais les Japonais ont également hérité d’un art culinaire unique qui a subi des influences, mais qui a quand même beaucoup de charme.